"À chaque fois que je partais en bateau et que je cherchais des glaçons, je n'en trouvais pas".
"J'ai fait mes recherches et j'ai constaté que ce type de machine en libre-service n'existait tout bonnement pas." S'en suivent dix années pour concrétiser le projet : créer un distributeur d'un mètre carré de surface au sol, deux mètres de haut, soit le gabarit de n'importe quel distributeur lambda.
Approvisionnée en eau et en électricité, la machine produit des glaçons à la demande, contre une pièce de un euro."Ça n'a pas été simple. Ce n'était pas mon métier, je n'y connaissais pas grand-chose et je voulais faire quelque chose de vraiment bien", souligne-t-elle.
Avant de faire fabriquer ses machines en France, Michèle Rossi a tenté, "comme tout le monde", l'aventure en Chine."Tout se faisait là-bas à l'époque, donc j'ai pris un billet d'avion et je suis partie, retrace-t-elle. Cela m'a coûté beaucoup d'argent et le résultat n'était pas celui que je voulais. Les gens n'étaient pas fiables, les matériaux n'étaient pas bons. J'ai préféré les faire fabriquer en France. Cela coûte deux fois plus cher, mais la qualité est parfaite", explique-t-elle.